Magalie Fournier
Biographie
Magalie Fournier est née en 2002 à Montréal, mais a grandi aux Îles-de-la-Madeleine où elle travaille toujours.
Après avoir suivi une formation en Arts, lettres et communication au Cégep de la Gaspésie et des Îles, l’artiste décide que l’écriture et les arts visuels occupent une place primordiale dans sa vie. À l’été 2020, elle réalise également, grâce à son travail en bibliothèque, que les relations avec les gens ont une influence importante dans sa démarche.
La finissante s’inspire d’abord des artistes autour d’elle : sa propre mère, peintre et couturière, et Patrick Leblond, potier.
Par son art, elle cherche à exprimer de véritables émotions et à dénoncer des situations qui la touchent. Elle utilise l’écriture, le dessin et la peinture acrylique.
Démarche artistique
À l’aide de l’écriture et des arts visuels, j’exprime un rapport à l’humain. Des problématiques sociales en passant par le lien à soi-même et à la nature, j’explore avec un angle philosophique des concepts profonds qui, à mon avis, touchent tous les êtres humains, un de mes objectifs étant de faire réfléchir. Mon travail est donc universel et rejoint entre autres des thèmes comme l’esthétisme, la féminité, la place de l’individu dans le monde et son identité.
Les mots occupent une place prédominante dans mon art et s’allient au dessin au plomb, à la peinture à l’acrylique et à l’aquarelle. La plupart de ces matériaux subissent un traitement aux larges traits et mouvements qui laissent place à la spontanéité et à l’interprétation, par exemple l’acrylique, que j’applique à la spatule. Mon écriture, quant à elle, se rapporte principalement aux images et aux émotions, exprimées par la poésie et le fragment.
Grâce à l’écriture automatique, je me laisse aller à la veine du moment en toute conscience, m’inspirant de mon environnement de vie et de mon rapport à celui-ci. Vient ensuite le tri des idées et l’exploration des possibilités, ce qui aboutit à un plan approximatif. Au fil de la réalisation, la discussion avec mes pairs est toujours de mise dans un échange de commentaires constructifs, de sorte que mon travail ne fait qu’évoluer. Ainsi, une œuvre s’étale dans le temps grâce au mouvement de ses modifications, partant d’une base solide que je déplace ensuite à ma guise.